Le SOC analyste a-t-il les mêmes techniques qu’un hacker ?
Désormais incontournable, internet est un outil indispensable à la réalisation de tout type d’activité. Accessible à tous, la toile est également un univers présentant de nombreux risques, notamment pour la préservation des données. Afin de garantir la protection des informations numériques de votre entreprise, le recours à un SOC analyste peut s’avérer indispensable. Toutefois, les techniques employées par ce professionnel sont-elles semblables à celles des hackers ?
Plan de l'article
Une formation préalable en cybersécurité
Comme vous le savez peut-être, la mission principale d’un analyste SOC consiste à assurer la sécurité des systèmes d’information d’une entreprise. Plus complexe que ce qui est généralement présenté au cinéma, empêcher les incidents de sécurité numérique implique beaucoup de compétences. Dans ce cadre, plusieurs établissements offrent des formations sur mesure en cybersécurité, ainsi, en vous rendant sur cette page par exemple, vous aurez un aperçu des divers modules enseignés aux futurs analystes SOC.
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Notez toutefois que ces derniers doivent maîtriser les différentes failles des systèmes d’information. Par ailleurs, le spécialiste en cybersécurité apprend également les différentes méthodes de collecte d’informations dans le cadre du social engineering. Mieux, la formation du SOC analyste inclut des simulations durant lesquelles ce dernier doit pirater l’infrastructure numérique d’une société. Par ces mises en situation, l’analyste peut identifier les faiblesses du réseau et ainsi y remédier efficacement.
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La maîtrise des attaques DDos
Figurant parmi les menaces digitales les plus dangereuses, l’attaque DDos est également l’une des plus pratiquées par les cybercriminels. S’effectuant en 2 étapes, l’attaque DDos consiste à prendre en amont le contrôle d’un nombre important d’ordinateurs. Ces différents appareils vont ensuite se connecter simultanément sur le site d’une structure afin de le saturer.
De ce fait, la plateforme deviendra inaccessible aux autres internautes ainsi qu’aux clients potentiels. L’éditeur du site n’aura alors d’autre choix que de verser une rançon au cybercriminel afin de libérer le flux. Afin de contrer efficacement ce procédé, l’analyste SOC établit préalablement une barrière protectrice sur le réseau avant l’attaque. Ladite barrière réorganise les demandes de connexions en cas de flux excessif tandis qu’un pare-feu détectera les éventuels virus.
L’attaque man-in-the-middle
Fréquemment utilisée contre les entreprises, l’attaque man-in-the-middle est l’un des procédés les plus appréciés des escrocs. De fait, plusieurs techniques de MITM sont utilisées par les cybercriminels. Par exemple, l’ARP spoofing est une méthode consistant à espionner le réseau Wi-Fi d’une firme donnée. Au moyen d’un analyseur de paquets, le pirate va ensuite s’y positionner sous forme de passerelle. De la sorte, les données envoyées par le Wi-Fi corrompu transiteront par le cybercriminel.
Ce dernier pourra alors intercepter les données qui lui sembleront les plus essentielles et les utilisera à des fins malhonnêtes. Au parfum de ce genre de procédé, le SOC analyste peut mettre en place des moyens de prévention efficaces. Ainsi, il pourra sécuriser le Wi-Fi de l’entreprise à travers un mot de passe régulièrement mis à jour. Aussi, l’authenticité des certificats envoyés par le navigateur est minutieusement analysée.
Comme vous pouvez l’imaginer, lutter efficacement contre un fléau nécessite une connaissance préalable dudit fléau. Ainsi, utiliser les mêmes techniques qu’un hacker permet au SOC analyste de mener à bien sa mission.