Les différents types d’impression 3D

L’imprimante 3D est utilisée dans de nombreux secteurs industriels, comme l’aéronautique, l’industrie automobile, le médical, etc. Elle permet de fabriquer des pièces fonctionnelles et résistantes pour différents types de machines destinées à ces industries. Plus connu sous le nom d’impression 3D, le processus s’appelle plus exactement fabrication additive. Il existe 3 types de fabrication additive que nous allons analyser ici. Suivez notre guide !
Plan de l'article
La photopolymérisation : une technique d’impression 3D très répandue
Le principe de la photopolymérisation est simple. Cette technique d’impression 3D fait usage de polymères liquides qui peuvent se solidifier sous l’action de la lumière. Ce principe a donné naissance à la plus vieille technique de fabrication additive connue, la stéréolithographie. Il s’agit d’une technique basée sur la solidification d’un liquide par un rayon laser. La stéréolithographie est un procédé qui a vu le jour en 1986. Elle utilise un rayon laser UV permettant de solidifier couche après couche des photopolymères à l’état liquide, comme vous pourrez le voir en cliquant ici où vous en saurez plus sur cette technique de pointe.
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Sachez que la photopolymérisation est également utilisée dans le développement de technologies DLP (Digital Light Processing) et PolyJet. Pour cela, certaines machines sont associées à un laser ou à un projecteur DLP. Elles se servent d’un écran LCD pour la solidification de résine liquide. En ce qui concerne les technologies PolyJet proprement dites, elles ont été développées pour la première fois en 1999 et utilisent aussi la photopolymérisation.
L’impression 3D de type SLS : quels sont ses avantages ?
Le Frittage Laser Sélectif ou SLS est une technique d’impression 3D qui est également très utilisée. Son secret réside dans l’utilisation d’un matériau sous forme de poudre. Cette poudre sera fusionnée suivant de nombreux procédés. L’intérêt de cette technique réside dans le fait que la poudre peut offrir un grand nombre de matériaux diversifiés. Ceux-ci peuvent être utilisés dans de nombreux domaines. La poudre non fusionnée supporte la pièce pendant le processus. Ainsi, plus besoin de supports spéciaux.
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La technique d’impression SLS est fortement recommandée pour l’impression de pièces ayant des formes géométriques complexes. Il arrive que ces pièces présentent des détails particuliers, comme la présence de parois fines ou l’existence de formes négatives. Le procédé permet d’obtenir des pièces fiables et résistantes, comme celles qui ont été obtenues à partir d’un moulage par injection. Le plus souvent, on utilise le nylon pour l’impression 3D SLS. Il s’agit d’un thermoplastique technique ayant de très bonnes propriétés mécaniques.
La fabrication additive par dépôt de matière en fusion : quel intérêt ?
Cette technique d’impression est différente de la précédente. En effet, elle ne requiert pas l’utilisation de la lumière. Le principe consiste à verser de la matière fondue au fur et à mesure que le processus avance. Ce procédé est aussi appelé la « technique du filament fondu » ou FDM (Fused Deposition Modeling). Il est utilisé par les imprimantes 3D les plus abordables. La FDM utilise des matériaux comme le filament PLA et divers thermoplastiques.
Il faut savoir que l’impression 3D par dépôt de matière fondue est utilisée dans le prototypage et dans la fabrication d’objets fonctionnels en tout genre. De plus, il offre une grande variété de couleurs, en particulier si vous décidez de réaliser une impression à partir de polymères thermoplastiques. À cela s’ajoutent un bon rapport qualité-prix et une facilité d’utilisation, ainsi qu’une large variété de matériaux pouvant être utilisés pour l’impression.