3 mythes sur le développement d’applications mobiles
Le développement d’applications mobiles est de plus en plus plébiscité par les entreprises. Cependant, ce secteur nourrit encore beaucoup de fantasmes dans les esprits. En effet, il existe notamment 3 mythes sur le développement d’applications mobiles qu’il est utile de décrypter.
Plan de l'article
Mythe n° 1 : Le développement d’une application mobile est long et coûteux
C’est une idée qui a la peau dure. Les gens pensent à tort que le développement d’une application mobile est un long processus. Cela est peut-être vrai si vous engagez un développeur freelance, mais dans le cas d’une agence spécialisée le temps de création est réduit. En effet, la structure d’une agence est faite de telle sorte que chaque membre de l’équipe se focalise exclusivement sur une tâche précise. La durée moyenne est de 4 mois. Vous pouvez même avoir votre appli en 1 mois si l’agence passe par une App Builder (une sorte de CMS pour application mobile). Ainsi, il est possible de faire appel à une agence pour développer une application mobile afin d’obtenir une solution digitale sur mesure, tout en réalisant des économies.
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Il faut toutefois nuancer ce propos. Derrière la création d’une application, il y a un projet beaucoup plus vaste qui prend en compte différents facteurs qui influent sur le coût d’une application. Ce tarif peut aller de quelques milliers d’euros à plus de 200 000 €. C’est comme sur le marché automobile : tous les véhicules n’ont pas le même prix. Il dépend de la qualité, de la taille, de la fonctionnalité, des accessoires, etc. Ce n’est pas pour autant que l’on dira que toutes les voitures coûtent cher. Ce principe est également vrai dans le monde des applications.
Évidemment, en fonction du type d’application que vous souhaitez créer, le coût changera. Une application peut être créée à des fins diverses : jeux, vente, réseaux sociaux, santé, etc. Par exemple, le coût d’une application bancaire ne sera pas le même que celui d’une application d’e-commerce.
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Le coût d’une application dépend des fonctionnalités présentes. Certaines sont plus simples telles que l’insertion d’un formulaire de contact. Elles nécessitent moins de temps à être mises au point. En revanche, des fonctionnalités plus avancées comme l’activation d’un système de géolocalisation d’un utilisateur ou d’un lieu prennent plus de temps.
Mythe n° 2 : les applications natives sont les meilleures
Le discours dominant dans le monde du développement d’application consiste à dire que les applications natives sont meilleures que les applications hybrides. Encore une fois, il faut nuancer ce genre d’assertions, car la prétendue supériorité des applications natives n’est pas toujours vérifiée. De nos jours, il y a d’autres alternatives aux applis natives et elles ont leurs points forts et leurs points faibles.
La tendance actuelle est aux applications PWA, également connues sous le nom de progressive web app. Ce type d’application représente non seulement l’avenir, mais aussi le présent pour de nombreux secteurs, y compris, par exemple, l’information. Ce sont des applications mobiles distribuées sur le web. Cela signifie qu’une application de ce type ne doit pas être téléchargée depuis une boutique d’applications. Elle fonctionne de manière autonome et elle est capable de charger des pages instantanément, même dans des conditions de faible connectivité. Cela représente un immense potentiel pour les sites en ligne et les programmes. De plus, les progressives web apps ont l’avantage d’être régulièrement mises à jour. Lors de leur lancement, elles affichent automatiquement la version la plus récente.
Les progressives web applications sont considérées comme plus efficaces que les autres, car elles sont capables de fonctionner à la demande. Par conséquent, elles sont toujours accessibles, mais, surtout, elles ne prennent pas autant de mémoire dans les smartphones.
Mythe n° 3 : plus il y a de fonctions, mieux c’est pour l’utilisateur
Le nombre de fonctions que propose une application mobile est un grand atout. Plus il y a de fonctions et plus le public sera satisfait. Néanmoins, il faut faire attention à ne pas tomber dans ce que les spécialistes du secteur appellent le feature creep ou la surcharge de fonctionnalités. Imaginez que vous ouvrez une application mobile et qu’automatiquement, vous tombez sur une multitude de boutons et d’onglets. Il s’agit d’un phénomène qui peut désorienter un utilisateur et qui peut gâcher son expérience sur l’application.
Le feature creep peut être toléré si vous lancez une application réservée à des professionnels ou qui va permettre de faire des travaux complexes (Photoshop par exemple). Toutefois, si votre application s’adresse à des utilisateurs lambda, il faut tout faire pour simplifier les fonctions. La tentation de proposer une large gamme de fonctionnalités est forte, mais il faut au préalable faire une étude du marché et déterminer ce que vos clients attendent d’une application mobile.